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Old 09-05-2008, 10:04   #1
elf
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Default Alimentation et DCF

J'ai fait certains quotes mais je conseille à tous la lecture entière de ce document.

ENV de Lyon, 2005 - Alimentation et DCF - http://revmedvet.com/2005/RVM156_138_147.pdf


"e - L’alimentation n’est toutefois pas le seul facteur en
cause. La génétique demeure malgré tout prépondérante.

On constate que la fréquence et la gravité de la DCF sont
d’autant plus importantes que les parents sont eux-mêmes
plus atteints. Le croisement de parents indemnes de dysplasie
donne des sujets parmi lesquels le pourcentage de dysplasiques
est faible. Ce pourcentage augmente quand les
parents sont atteints de dysplasie légère ; il est encore plus
élevé si les parents présentent une dysplasie sévère [23, 34].
Les conditions d’élevage, notamment l’alimentation, n’ont
qu’une action incomplète et ne peuvent pas contrecarrer totalement
les effets de la génétique. Ainsi, LUST [22] a montré
que si le contrôle de l’alimentation pouvait prévenir le développement
de la DCF chez des chiens issus de parents phénotypiquement
indemnes ou affectés de dysplasie légère,
une restriction alimentaire ne peut pas prévenir la dysplasie
chez des produits dont les parents ont une dysplasie modérée
à sévère."


"Contrôle de la composition des aliments

Après la quantité ingérée, le deuxième facteur sur lequel
une intervention est possible est la composition de l’aliment
proposé. Ce contrôle porte notamment sur les graisses qui
déterminent en grande partie la densité énergétique de l’aliment,
le calcium et les protéines, bien qu’un excès de ces
dernières chez le chien, à la différence des autres espèces,
n’entraîne pas d’effets préjudiciables sur le métabolisme du
calcium ou le développement du squelette [31]."


"Si l’alimentation est appropriée, un complément calcique
est non seulement inutile mais aussi préjudiciable. Il ne faut
pas transposer à l’alimentation du chien ce dicton de la
sagesse populaire selon lequel « abondance de bien ne peut
pas nuire », considérant que l’excès de calcium sera éliminé.
Or, il a été démontré, dans diverses espèces dont le chien,
que chez les très jeunes sujets, l’absorption du calcium est
directement reliée à la quantité présente dans l’alimentation
[13].

En résumé, pour les chiens à risque, il est recommandé de
choisir un aliment dont les caractéristiques sont les suivantes
[31] :
- Energie : 3,2 à 3,8 kcal/g (13,4 à 15,9 kj/g)
- Graisse : pas plus de 12% MS
- Calcium : de 0,7 à 1,2% MS
- Protéines : de 22 à 32% MS"


"Zootechniques

Si l’alimentation est un facteur de risque important, elle ne
l’est que pour les génotypes dysplasiques et pas pour les
autres [5]. Par la recherche d’un rythme de croissance lent ou
du moins mieux adapté à la race, l’alimentation est susceptible
de masquer la laxité, expression du génotype dysplasique
: l’animal deviendra un faux négatif [6, 16]. Certes on
ne masquera pas toutes les dysplasies, mais il en résultera
des erreurs plus grandes sur l’évaluation du statut génétique
des reproducteurs."


"Cela amène en outre à se poser une autre question : à
quelle période de la croissance la suralimentation est-elle la
plus préjudiciable quant à l’apparition de la DCF? Toute la
période de croissance, de la naissance à 12 mois est en fait
sensible, mais deux périodes paraissent particulièrement
importantes :
- les 60 premiers jours d’après HAZEWINKEL [13] mais
aussi LUST [21] qui l’a mis en évidence sur des chiots nés
par césarienne.
- la période de 3 à 8 mois comme l’attestent de nombreux
auteurs et en particulier entre le 2ème et le 4ème mois,
lorsque le processus de l’ossification est à son maximum."


"C’est principalement l’excès d’apport énergétique qui est
préjudiciable, surtout s’il est combiné à des excès d’apport
calcique ou à des déséquilibres ioniques de la ration."
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