Le regard... ce fameux problème...
Loulou a mis une bonne année avant de me regarder en balade.
Il ne me calculait pas tellement il était stressé...
C'était un peu mieux à la maison, mais ce fut de grands moments de solitude accompagnés de mille questions du style: "il n'est pas bien", "il ne m'aime pas"...
On a vraiment l'impression, en effet, de ne pas exister aux yeux de son clt.
Je crois, enfin pour ma part, que c'est la chose la plus dure qu'ils peuvent nous faire vivre.
On a tellement besoin de ce regard, synonyme de confiance et de complicité que, si on ne l'obtient pas, on se sent complètement largué et en dessous de tout, et le doute s'installe.
Par contre, comme l'écrit Lorry, le premier regard est celui qui apporte les frissons, confirme "l'installation" de cette complicité tant recherchée.
Une petite victoire après des mois d'indifférence.
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La confiance d'un chien est immense ... il est si facile de la trahir.
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