link
En Espagne, les chiens errants, chiens que les propriétaires ne veulent pas ou plus sont emmenés dans une TUERIE. Les chiens atterrissant dans ces TUERIES n'ont pas ou très peu de chances d'en ressortir. Mis dans des chambres à gaz ou brulés on s'en débarrasse. C'est la visite d'une de ses TUERIES qui m'a amenée de venir à l'aide de ces animaux.
Imaginez-vous que vous rentrez dans un grand entrepôt qui ressemble à un de ces entrepôts ou l'on stocke des pièces de rechanges de voitures ou des légumes. Le plafond est très haut, très sombre, et il y a du béton du sol jusqu'au plafond.
Ce n'est pas l'endroit ou des animaux devraient vivre et surtout pas des animaux abandonnés, stressé, battus, qui cherchent désespérément un peu d'amour et une maison chaude et accueillante. C'est exactement dans cet endroit que les vies de ses animaux se terminent. Des chiens amenés ici par la protection des animaux OFFICIELLE d'Espagne. Ils rentrent dans cet enfer terrible. Et il n'y en a que quelques uns qui en sortent vivants.
Un jour, j'étais dans le comité de sauvetage. ( Il ya beaucoup de mystères qui tournent autour de ce bâtiment !! ). C'est une société à profit sponsorisé par 40 communes.
J'ai du le voir de mes propres yeux pour le croire. Croire que de tels endroits existent. Oui, j'ai déjà sauvé des chiens dans une SPA avec une salle d'attente propre, des enclos propres et un personnel agréable et souvent dévoué.
Ceci
n'est pas un tel endroit !
A l'extérieur du bâtiment des boxes, un à côté de l'autre, bondés de chiens.
TROP de chiens !
L'odeur me monte dans le nez, malgré que je me trouve à l'extérieur, sous le ciel bleu.
Les box à droite sont saturés de chiens de petites tailles, à gauche les enclos avec les grands chiens.
Personne ne sépare les femelles des mâles, chiens adultes ou chiots. Tous les chiens sont fourrés ensembles.
Dix minutes je suis restée devant un box ou un mâle maltraitait un chiot.
Personne ne regardait la scène, et moi, j'ai du me taire, sinon le management de cet enfer ne me permet plus de sortir ne fuse qu' un chien de là. Mais, il faut en sortir le plus possible.
Dans les boxes ou enclos il n'y a pas de couvertures, les chiens ne sont pas soignés, on ne les caresses jamais, on ne les promène jamais.
Mais le plus grand crime est que personne ne ce soucie de leur santé.
Pas de vétérinaire, pas de médicaments. Rien ! Si un chien tombe malade, ils tombent tous malades.
Allez-y et vous verrez comment on nettoie les enclos de temps à autre :
On entasse les boxes dans lesquels les chiens se trouvent l'un à côté de l'autre et ils les nettoient au Karcher. Vous sentez l'odeur des excréments des animaux qui leur attaquent la fourrure, les poils et le nez. Vous voyez le désespoir dans leur yeux, par ce qu'ils savent – même si leur vie en rue était dur a vivre – c'est cent fois plus grave de se retrouver ici et encore pire quand on les amène à l'intérieur du bâtiment.
Leur espérance de vie s'éteint, et ci il n'y a pas quelqu'un qui les sort de là bien vite il n'y a plus d'espoir, ni de pitié. Que du gaz !
Faites ce pas, entrez dans cet enfer si vous en avez le courage.
Il y a des chiens marqués par la maladie, et ceux qui ont un chip qui attendent que leur maître viennent les sauver en dernière minute. Les propriétaires, qui ne savent pas que leur chien qu'ils cherchent toujours va mourir de la façon la plus cruelle. Car les gens qui amènent ces chiens ici le font pour l'argent. Le reste ne les intéresse pas. Tant que les rues d'Espagne soient propres, qu'il n'y a pas d'animaux errants, ils reçoivent leur argent.
A l'arrière du bâtiment se trouve une pièce qu'une personne de bon cœur ne voudra jamais franchir. C'est la que se trouvent les grand enclos métalliques avec des murs solides pour qu'on ne voie pas les chiens. Ils reflètent la terreur. Ces enclos sont la fin. Les prisons desquelles on ne s'échappe plus. Les chambres à gaz. Les chiens le savent ! Et nous le savons aussi !
Et le manager de cet enfer me dis en souriant : vous savez, ici nous avons un va et viens constant !
Ca devient insupportable. Je suis obligée d'avoir un sourire sur mes lèvres pour pouvoir sauver un moins quelques uns de ses chiens.
J'aimerais les sortir tous de là. Mais il n'y a que peu de familles d'accueils et des gens prêts à s'occuper d'une de ses pauvres créatures.
On me permet de prendre le chiot qui s'est fait maltraité par le mâle. Je l'amène plus tard chez un vétérinaire. C'est une femelle et elle n'a que 10 semaines.
Et ce n'est pas la seule dans c'est murs de l'horreur à vivre ce cauchemar.
Elle est assise dans ma voiture, choquée !
Je peu prendre un autre chien qui me lèche les doigts à travers les barreaux.
Il n'a que 8 semaines !
Il se blottit contre moi pour que je ne change plus d'avis, il me donne des bisous en espérant que je ne le ramène pas dans cette cage.
Je ne peu plus rien supporter aujourd'hui !
Mais dans quelques semaines j'y retournerais.
J'ai peur de voir les chiens que je laisse derrière moi dans quelques semaines. Dans quel état seront-ils ?
Mais aujourd'hui je ne peu plus rien faire à part d'être heureuse d'avoir sauvé deux âmes.
Deux qui sont sortis de l'enfer. Deux autres suivront !
Cela parait si peut ! Trop peut !
Vu les conditions effrayantes et vu le manque de soins médicaux dans cette Perrera l'histoire ne se termine pas là.
Les deux chiots ont des infections, la diarrhée et ils sont déshydratés. Ils doivent passer du temps dans une clinique vétérinaire.
Mais quand ils sortiront ils pourront commencer leur vie et vivre la vie de tout autre chiot de leur âge.
Jouer, avoir de la bonne nourriture, de l'eau fraiche et propre et un bon lit (pourquoi pas celui d'un humain :-))
Tout ce que nous souhaitons pour nous même !
En plus, il y a tous ces chiens jettés tout simplement par-dessus les grilles de notre refuge en Espagne et les chiens sauvés en dernière minutes parce que les propriétaires veulent s'en débarrasser. Jetés dans une poubelle, jetés dans un sac noué dans un fleuve, abandonnés dans un puis avec leurs jeunes ....... Tous ses chiens que nos partenaires du refuge de Cuenca sauvent et soignent pour leur donner la chance de vivre tout simplement.
Vous comprenez-maintenant pourquoi nous aidons les chiens de l'ancienne Perrera de Cuenca ?
Nous y mettons tout notre coeur ! Et vous ? Pouvons nous compter sur vous ?
Brigitte et son équipe des petites pattes oubliées.
Rex à 1 an, sorti de la Perrera en mars 2008
Nabiki, sauvé des mains du propriétaire qui voulait la noyer avec deux de ses frères à 3 mois.
Scarlett à 3 mois. Jetée dans un puits et sauver par notre équipe en Espagne
Triston, jeté par dessus d'un grillage d'une Perrera, la pate arrière cassée.
Et puis il y a les GALGOS, ce sont les plus malheureux d'entre les chiens malheureux en Espagne.
Les "bons" chiens, selon les galgueros, leur propriétaires, auront la chance d'être pendu haut, pour une mort rapide, par ce que la tradition de veut ainsi.
Mais lorsque un galgueros décide que son chien n'a pas bien accomplit son travail, pour laver son soit disant honneur au nom de la soi-disant tradition il va trouver sans cesse de nouvelles méthodes de tortures.
Nous allons vous épargner les photos que nous avons trouvé sur un autre site qui protège ces pauvres bêtes, mais voici quelques méthodes approuvés par la ligue es galgueros :
- pendu les pattes arrières encore sur le sol, pour mettre des jours à agoniser
- jetés dans des ancien puits
- tiré derrière une voiture sur des kilomètres
- des coups de sabre pour couper au moins deux pattes (l'animal, tellement fidèle, craindrais sinon a revenir)
- Injections de produits toxiques
- Coups de couteaux dans les artères
- Brûles vifs à l'essence
- Et beaucoup d'autres méthodes qui ne peuvent provenir que d'esprits perturbés et malades !
C'est pour ses chiens des Parreras, les chiens abandonnés d'une manière cruelle par leurs maitres et ces pauvres Galgos que nous avons créé notre asbl.
Ce sont nos partenaires en Espagne qui leur ont ouvert des refuges et nous essayons de leur trouver une nouvelle famille en Belgique, au Luxembourg en France, en Suisse etc...
Les bénéfices de vos dons et affiliations servent aux frais de vétérinaires, au voyage dans leur pays d'accueil et si nécessaire à leurs médicaments.
Pour l'amour de tous ses chiens oubliés nous vous demandons votre aide !
MERCI !