Bonsoir Jess,
Ce genre d'équipée sauvage fait peur n'est-ce pas ? Un chevreuil connaît si bien son territoire qu'un chien ne fait pas le poids et s'épuise vite derrière le cul blanc. Le chien comprend assez vite que ses poursuites sont vaines, mais il peut apprécier d'en faire un jeu, juste pour courir au delà de notre contrôle. En revanche, s'il y a deux chiens...C'est aussi une crainte sans cesse présente par ici, et si il est difficile de tout prévoir, on peut quand même anticiper. A savoir : un grelot de bonne taille au collier du chien, un rappel au sifflet ( ce qui évite de placer dans la voix l'angoisse ou la colère), des horaires qui ne recoupent pas ou peu les déplacements de la faune (éviter les 2 heures qui suivent le lever du soleil et les 2h qui précèdent le coucher). je n'hésite pas à rattacher si je vois le chien prendre le vent ou s'exciter sur une trace. Mais, malgré tout ceci, je ne suis pas certaine qu'une mésaventure de ce genre ne se reproduira pas ! J'ai déjà éprouvé quelques sueurs bien froides, dont mon berger blanc était la cause ; c'est lui que je surveille le plus. Washi est comme Naïko "un chevreuil, c'est fatiguant" et Laîla ne se supporte pas sans la meute.
La mésaventure de Fred avec son chien est un rappel constant de l'imprévu...
J'ai plus ou moins réussi à calmer l'ardeur du berger blanc en lui opposant une indifférence calculée à son retour de poursuites (alors que j'avais envie de lui casser la tête!), mais c'est surtout en l'empêchant de monter en pression sur une laissée ou en repérant avant lui la bête à poils.En fait, c'est assez crevant de les sortir, parce que si c'est pas un chevreuil ou un lièvre, c'est les humains...
Voilà, Jess, il ne faudrait pas que tu renonces à ces instants que tu aimes passer avec Elmo et Elma !
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