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Santé et nutrition Comment nourrir un CLT, information a propos de la nourriture, des vaccines, que faire si un chien devient malade... |
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Join Date: Oct 2006
Posts: 766
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J'ai fait certains quotes mais je conseille à tous la lecture entière de ce document.
ENV de Lyon, 2005 - Alimentation et DCF - http://revmedvet.com/2005/RVM156_138_147.pdf "e - L’alimentation n’est toutefois pas le seul facteur en cause. La génétique demeure malgré tout prépondérante. On constate que la fréquence et la gravité de la DCF sont d’autant plus importantes que les parents sont eux-mêmes plus atteints. Le croisement de parents indemnes de dysplasie donne des sujets parmi lesquels le pourcentage de dysplasiques est faible. Ce pourcentage augmente quand les parents sont atteints de dysplasie légère ; il est encore plus élevé si les parents présentent une dysplasie sévère [23, 34]. Les conditions d’élevage, notamment l’alimentation, n’ont qu’une action incomplète et ne peuvent pas contrecarrer totalement les effets de la génétique. Ainsi, LUST [22] a montré que si le contrôle de l’alimentation pouvait prévenir le développement de la DCF chez des chiens issus de parents phénotypiquement indemnes ou affectés de dysplasie légère, une restriction alimentaire ne peut pas prévenir la dysplasie chez des produits dont les parents ont une dysplasie modérée à sévère." "Contrôle de la composition des aliments Après la quantité ingérée, le deuxième facteur sur lequel une intervention est possible est la composition de l’aliment proposé. Ce contrôle porte notamment sur les graisses qui déterminent en grande partie la densité énergétique de l’aliment, le calcium et les protéines, bien qu’un excès de ces dernières chez le chien, à la différence des autres espèces, n’entraîne pas d’effets préjudiciables sur le métabolisme du calcium ou le développement du squelette [31]." "Si l’alimentation est appropriée, un complément calcique est non seulement inutile mais aussi préjudiciable. Il ne faut pas transposer à l’alimentation du chien ce dicton de la sagesse populaire selon lequel « abondance de bien ne peut pas nuire », considérant que l’excès de calcium sera éliminé. Or, il a été démontré, dans diverses espèces dont le chien, que chez les très jeunes sujets, l’absorption du calcium est directement reliée à la quantité présente dans l’alimentation [13]. En résumé, pour les chiens à risque, il est recommandé de choisir un aliment dont les caractéristiques sont les suivantes [31] : - Energie : 3,2 à 3,8 kcal/g (13,4 à 15,9 kj/g) - Graisse : pas plus de 12% MS - Calcium : de 0,7 à 1,2% MS - Protéines : de 22 à 32% MS" "Zootechniques Si l’alimentation est un facteur de risque important, elle ne l’est que pour les génotypes dysplasiques et pas pour les autres [5]. Par la recherche d’un rythme de croissance lent ou du moins mieux adapté à la race, l’alimentation est susceptible de masquer la laxité, expression du génotype dysplasique : l’animal deviendra un faux négatif [6, 16]. Certes on ne masquera pas toutes les dysplasies, mais il en résultera des erreurs plus grandes sur l’évaluation du statut génétique des reproducteurs." "Cela amène en outre à se poser une autre question : à quelle période de la croissance la suralimentation est-elle la plus préjudiciable quant à l’apparition de la DCF? Toute la période de croissance, de la naissance à 12 mois est en fait sensible, mais deux périodes paraissent particulièrement importantes : - les 60 premiers jours d’après HAZEWINKEL [13] mais aussi LUST [21] qui l’a mis en évidence sur des chiots nés par césarienne. - la période de 3 à 8 mois comme l’attestent de nombreux auteurs et en particulier entre le 2ème et le 4ème mois, lorsque le processus de l’ossification est à son maximum." "C’est principalement l’excès d’apport énergétique qui est préjudiciable, surtout s’il est combiné à des excès d’apport calcique ou à des déséquilibres ioniques de la ration." |
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